Jean-Marc Berthoud
En 2025, nous aurons l’opportunité unique de célébrer le 1700e anniversaire du Concile de Nicée, un événement décisif dans l’histoire du christianisme qui mérite toute notre attention.Sans l’ombre d’un doute, le symbole de Nicée est le socle fondamental qui affirme avec force la vérité des dogmes trinitaire et christique, un pilier essentiel pour toutes les communautés chrétiennes authentiques. La Sainte Écriture, en tant que Parole de Dieu, se doit d’être la norme à laquelle nous soumettons notre foi.En citant un passage de Jean-Marc Berthoud à la page 27, de cet ouvrage, nous comprenons pleinement l’importance cruciale de rester fermement ancré dans La Sainte Écriture, dans la Foi catholique qui repose sur l’intégralité de la révélation, de l’enseignement apostolique, orthodoxe et biblique ; Les Symboles et les Confessions de foi ne valent que par leur conformité de sens [...] au message un et divers de la sainte Parole de Dieu, celui des Saintes Écritures canoniques. La doctrine du Dieu un et trois, un dans son Essence et trois en ses Personnes, est exprimée par le mot consubstantiel (homoousios en grec) [...] qui affirme que les Trois Personnes divines du Père, du Fils éternel de Dieu et du Saint-Esprit sont de la même substance. [...] Cette doctrine, celle définie par le Symbole de Nicée-Constantinople, [...], est bel et bien celle de toute la Bible, et cela dès le récit de la Création en Genèse 1 et 2. Parmi les témoignages cités dans ce livre, le Père Justin Popovitch dans son chapitre qui est dans la droite ligne de notre sujet intitulé : De l’arianisme d’Arius au néo-arianisme européen , sur l’actualité de l’hérésie arienne, constate que : L’arianisme n’a pas encore été enterré, il est aujourd’hui plus à la mode et plus diffusé que jamais. Il s’est répandu comme l’âme dans le corps de l’Europe contemporaine. Si vous considérez la culture de l’Europe, vous verrez, caché au fond, l’arianisme ; tout s’y limite à l’homme, et à lui seul, et on a réduit le Dieu-Homme, le Christ, aux limites de l’homme. En résumé, il est évident que la question soulevée par le doyen Pierre Courthial (page 82) reste d’une brûlante actualité qui ne peut être ignorée. Le Texte sacré permet-il de rendre un culte à qui que ce soit en dehors du Dieu Père, Fils et Saint-Esprit ?