Nelson Henri Leconte Mbog Mbog
Suite aux violences répétées contre les missions diplomatiques, le Cameroun, comme la plupart des États du reste du monde, est contraint d’adopter des mesures sécuritaires pour parer à l’éventualité d’une menace. Un pareil contexte en appelle à l’établissement d’une sécurisation des missions diplomatiques. Ce qui a conduit à s’interroger sur le schéma de fabrique qui régit la sécurisation des missions diplomatiques. Mieux encore, comment sécurise-t-on les missions diplomatiques ? De cette question cardinale dérive deux questions subsidiaires à savoir : comment la sécurisation des missions diplomatiques est-elle planifiée ? Et comment la sécurisation des missions diplomatiques est-elle opérationnalisée ? Consécutivement à la collecte des données enrichies par les approches réaliste, transnationaliste et stratégique, cette architecture de questionnement aboutit à une démonstration binaire : d’une part, une sécurisation planifiée à travers une configuration d’acteurs intervenant dans le processus et à un ajustement de moyens ; d’autre part, une sécurisation opérationnalisée, révélatrice des réalités stratégique et dynamique.